Les membres du Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien se réuniront du 1er au 3 août 2019 à Moroni pour débattre de l’avenir de l’organisation. La “Déclaration de Moroni” qui émanera des travaux fixera le cap politique et stratégique de la COI.
L’objectif général de la retraite ministérielle est d’offrir un cadre de réflexion sur le renforcement de la coopération régionale à travers la COI. Pour débattre de l’avenir de la COI, la retraite ministérielle se penchera sur :
- Le bilan des 30 années de coopération régionale ;
- Les enjeux et perspectives de la coopération régionale au sein de la COI ;
- Les nouvelles orientations politiques et institutionnelles de la COI ;
- Le fonctionnement et les réformes au niveau du Secrétariat général ;
- L’élargissement et l’approfondissement de la COI.
Depuis sa création, la mission globale de la COI a consisté en la mise en œuvre d’une coopération fonctionnelle renforcée et d’actions d’appui à l’intégration régionale de ses États membres, le développement de leurs actions collectives intra et extra régionales et enfin plus généralement la promotion de leurs intérêts, de ceux de leurs populations et des parties prenantes, en vue de la promotion du développement durable dans une Indianocéanie solidaire, stable et sécurisée.
La retraite ministérielle visera un exercice rétrospectif et prospectif à travers une réflexion approfondie sur la coopération régionale durant les 30 dernières années, son évolution, et ses nouvelles orientations stratégiques pour doter l’organisation d’une structure plus performante et mieux adaptée aux aspirations des États membres.
La retraite ministérielle, proposée par l’Union des Comores, a été décidée par le 33ème Conseil des ministres de la COI et s’inscrit dans un mouvement de fond de transformation de l’organisation pour répondre aux enjeux du développement durable. Les débats de la retraite ministérielle seront alimentés par les conclusions d’un atelier de travail organisé par le projet INCA (renforcement des capacités institutionnelles), financé par l’Union européenne, auquel ont activement participé les Officiers permanents de liaison et les cadres du Secrétariat général.