Le 11ème symposium de l’Association des sciences marines du Sud-Ouest de l’océan Indien (WIOMSA, pour Western Indian Ocean Marine Science Association) a ouvert ses travaux ce 1er juillet 2019 à l’Université de Maurice. La Commission de l’océan Indien, qui entretient un dialogue fructueux avec la WIOMSA, est associée à cet événement. Le thème du symposium est « Populations, côtes et océans : opportunités pour un avenir en mutation ».
Hamada Madi, Secrétaire général de la COI, a souligné la contribution de la WIOMSA pour la préservation des écosystèmes et la gestion durable des ressources naturelles. Rappelant l’expérience et l’expertise de la COI dans ces domaines, Hamada Madi a estimé que « l’engagement concret des scientifiques, sur le terrain, de manière indépendante comme au sein de centres de recherches, d’ONG, d’instituts nationaux ou de projets, constitue une plus-value indispensable pour la protection de nos écosystèmes ».
Éclairer la prise de décision
En effet, la COI a conduit de nombreux projets régionaux qui ont mobilisé la communauté scientifique à des degrés divers. Associations et instituts scientifiques ont notamment participé aux activités du programme Biodiversité financé par l’Union européenne, du projet de Gestion durable des zones côtières financé par le Fonds français pour l’environnement mondial ou encore du projet de marquage des thons sur les ressources du Fonds européen de développement.
Pour le Secrétaire général de la COI, la science est d’autant plus utile qu’elle éclaire la prise de décision.
Le 11ème symposium de la WIOMSA est aussi l’occasion de prendre connaissance des initiatives en cours dans la région. A cet égard, une session spéciale est consacrée au projet SWIOFISH1 financé par la Banque mondiale. Celle-ci a lieu le 5 juillet 2019 à la salle 1.5 (1er étage, n°5) à partir de 11h. Ce projet s’inscrit dans un soutien global de la Banque mondiale à la gouvernance des pêches. Le projet couvre une douzaine de pays du bassin occidental de l’océan Indien. Le projet SWIOFISH1 participe notamment à la mise en oeuvre des recommandations de la Commission des thons de l’océan Indien et de la FAO, à l’amélioration du suivi des pêches ou encore à l’observation des pêches.