Recteur de l’Académie de La Réunion depuis 2016, Vêlayoudom Marimoutou est le nouveau Secrétaire général de la COI pour les quatre prochaines années. Il a pris ses fonctions à la tête du Secrétariat général de la COI le 16 juillet 2020 à la suite de Hamada Madi.

Qui est-il ?

Vêlayoudom Marimoutou a grandi à La Réunion où il est né en 1957. Il y a également fait une partie de ses études. Il a eu une riche carrière dans l’administration et la recherche. Économiste de formation, il a été doyen de la Faculté des sciences économiques de l’Université de Bordeaux, directeur de recherche ou encore directeur de l’Institut français de Pondichéry.

« J’ai voyagé dans ces îles au moment de l’insouciance, à un moment où, au sortir des indépendances, de grandes interrogations nous questionnaient. Chacun a trouvé des solutions adaptées à son territoire. Rapidement la nécessité d’une approche globale s’est imposée. La COI fait partie de la solution. »

Un mandat, des priorités

Dans son allocution d’investiture, Vêlayoudom Marimoutou a balisé les priorités de son action :

« C’est un agenda commun avec une vision océanique pour la construction de cette liberté.  C’est un agenda de surveillance maritime, de protection de nos espaces maritimes, de protection de nos espaces marins. La France exercera la présidence de la COI l’année prochaine et nous approfondirons l’agenda d’intégration autour de la sécurité maritime. »

« l’agenda climatique est absolument décisif » parce qu’il s’agit de l’avenir immédiat de nos îles, de leur résilience et « l’agenda biodiversité est un agenda stratégique pour toute la région » car il est question de « notre capital naturel ».

« la question de la connectivité des réseaux et de ses réseaux de transport est centrale, économiquement et politiquement. […] La connectivité est le premier pilier de la stratégie économique qui doit être développé dans la région. »

Une approche globale pour une Indianocéanie authentiquement durable

Vêlayoudom Marimoutou entend donc réconcilier l’agenda économique et l’agenda environnemental aux fins du développement durable. Pour ce faire, il s’agira aussi de promouvoir davantage encore les énergies durables, l’éducation et les offres de formation ou encore la santé. En effet, l’approche est globale et vise à faire émerger une Indianocéanie authentiquement durable. C’est toute la mission de la COI.