6,4 millions de km²: c’est la superficie des zones économiques exclusives de huit États insulaires et côtiers de l’océan Indien occidental. L’enjeu: surveiller d’aussi vastes étendues océaniques… et poissonneuses.

Pour les Comores, La Réunion (France), le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, les Seychelles et la Tanzanie, la pêche est un secteur crucial pour l’économie, la sécurité alimentaire ou encore l’emploi. La coopération est le plus sûr moyen de lutter contre la pêche illégale qui coûte aux économies régionales au moins 1 milliard de dollars en potentiels de produits dérivés selon la FAO.

Mécanisme emblématique

Le Plan régional de surveillance des pêches (PRSP) est un mécanisme de coopération mis en place en 2007 entre les États membres de la COI. Il s’est graduellement élargi aux États côtiers d’Afrique orientale. Le PRSP est soutenu par l’Union européenne.

Mécanisme emblématique de la coopération, le PRSP est relancé à travers le programme ECOFISH financé par l’UE. Les représentants des 8 États impliqués ont approuvé  les lignes directrices pour relancer le PRSP lors d’un atelier par visioconférence les 3 et 10 septembre.

Efficacité et rentabilité

Les discussions et résolutions des représentants des États  se sont  focalisées sur la rentabilité et l’efficacité des actions contre la pêche illégale. L’une des approches considérées dans ce sens consiste à identifier les principales zones de pêche de la région où les opérations de surveillance devront se concentrer. L’atelier s’est également penché sur l’utilisation des nouvelles technologies, tels que les images satellites et les drones, ainsi que sur la fréquence accrue des échanges et formations d’inspecteurs et d’observateurs en mer.