Sous l’égide de l’Unité de veille sanitaire de la COI, les services sanitaires d’Etat et les instituts de santé membres du réseau SEGA ont établi les grandes lignes d’une réponse régionale à apporter dans le cas de l’apparition de l’épidémie Zika dans la région de l’océan Indien. Trois principales actions ont été débattues au sein du réseau afin de préparer une riposte régionale efficace et adaptée :
L’épidémie de virus Zika a été décrétée « urgence mondiale de santé publique » par l’Organisation mondiale de la Santé compte tenu de sa rapide propagation et de son impact sur la santé publique en Amérique latine et dans les Caraïbes. C’est dans ce contexte de risque sanitaire réel, dans la mesure où le moustique qui véhicule le virus est présent en Indianocéanie, que le réseau SEGA de la COI se mobilise. Les activités envisagées pourront être réalisées grâce à l’appui du projet Veille sanitaire de la COI, financé par l’Agence française de développement. La réunion qui a rassemblé les ministères de la Santé des Etats membres de la COI, l’Agence régionale de santé de l’océan Indien (ARS-OI), la Cellule de l’Institut de veille sanitaire de l’océan Indien (CIRE-OI), l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) et l’OMS a été organisée à la suite du Comité de pilotage du projet Veille sanitaire de la COI qui s’est tenu aux Seychelles les 10 et 11 février. |