La COI a un rôle moteur à jouer pour la stabilité régionale.

Pour Imam Abdillah, président du comité des Officiers permanents de liaison (OPL) : « le mandat politique de la COI s’inscrit dans les nouvelles attributions d’une coopération de proximité. Elle est, de fait, un acteur clé de la paix et la stabilité. Cette vision a été impulsée au Sommet des chefs d’État et de gouvernement de Moroni en 2014, réitérée à la retraite ministérielle sur l’avenir de la COI en août 2019 à Moroni et consacrée au 34ème Conseil des ministres de mars 2020 aux Seychelles dans l’Accord de Victoria révisé »

Imam Abdillah a ainsi exprimé la volonté unanime des États membres d’œuvrer ensemble à une région stable, prérequis du développement.

Parlementaires, femmes, jeunes…

Les représentants des États membres, du Secrétariat général, de l’Agence française de développement et du groupement ECESCFI ont participé à cet atelier par visioconférence.

« Le projet « Paix et stabilité » porterait sur les thématiques importantes pour nos États membres. Il s’agit notamment de la prévention et médiation des crises, l’accompagnement des processus électoraux, et un appui plus large à la gouvernance au niveau régional. » – Hamada Madi, Secrétaire général de la COI.

L’action revigorée de la COI en matière de paix, stabilité et gouvernance pourrait s’appuyer sur les parlementaires. A cet égard, le rôle de l’Association des parlementaires des États membres de la COI a été mis en avant. De même, il est attendu qu’un projet régional engage d’autres acteurs nationaux. Parmi, les organes nationaux de gestion électorale, la société civile, les femmes, notamment les élues, les jeunes ou encore les collectivités territoriales.

Valeur ajoutée et proximité

L’action conduite par la COI ces dernières années a nettement témoigné de sa valeur ajoutée. En effet, la COI est une organisation régionale de proximité. Ainsi, elle apparaît plus à même de saisir les spécificités et les enjeux dans ses États membres. Aussi, les participants ont échangé  la forme d’un système pour la prévention des crises. Ils ont aussi débattu d’un mécanisme de dialogue et de promotion de la culture de paix.

Les experts du groupement ECES – CFI ont réalisé et présenté rapport de diagnostic. Cette expertise a bénéficié du soutien de l’AFD.

« La paix et la stabilité sont l’un des quatre biens communs qui figurent au cœur de l’intervention de l’AFD. Notre accompagnement est donc naturel en complément des actions pour la santé, le climat et la biodiversité… » a indiqué, en substance, André Pouillès-Duplaix, directeur de l’AFD pour Maurice et les Seychelles.

La démarche de faisabilité d’un projet paix et stabilité a débuté à la demande des États membres. Il s’agira, pour la COI, de répondre au mieux à leurs sollicitations au-delà de missions ponctuelles.