Quels modes de coopération et d’organisation mettre en place aux niveaux national et international pour la santé ? Telle était la question au cœur de la conférence « Quelles coopérations face aux émergences épidémiques ? Un nécessaire dialogue sciences – sociétés ».
Une conférence axée sur le partage d’expériences
L’objectif de la conférence : partager l’expérience de collaboration interdisciplinaire et intersectorielle des scientifiques. Il s’agissait aussi de la confronter avec les visions politiques et stratégiques portées par la France au niveau national et international.
Compte tenu du modèle de coopération en santé mis en œuvre en Indianocéanie, la COI a été invitée à partager son expérience.
L’expérience de la COI
Le Dr Harena Rasamoelina est intervenu dans le panel de la table ronde « Surveiller et se préparer pour riposter ». Il est épidémiologiste et coordonnateur de l’Unité de veille sanitaire de la COI (UVS-COI).
L’expert de la COI a mis l’accent sur les leçons à tirer par rapport à l’émergence de la Covid-19. Son intervention abordait notamment les capacités de détection et de riposte pour éviter les pandémies dans le futur.
Il a notamment souligné à partir des expériences du réseau SEGA – One Health :
Le réseau SEGA – One Health valorisé
Cet échange a été l’occasion de valoriser le réseau SEGA – One Health. Ce réseau a été créé en 2009. Il met en œuvre le concept One Health prôné par l’OMS. Si le lien entre santé humaine et santé animale est bien établi, l’UVS soutient les acteurs régionaux pour une meilleures prise en compte des enjeux environnementaux sur la santé publique.
À travers son intervention, le Dr Rasamoelina a promu le réseau et l’action de la COI en santé publique soutenue par l’AFD et l’UE.
À propos de la conférence
La conférence des 1ers et 2 mars 2021 a été organisée par un groupe d’universités et institutions françaises de référence. Il s’agit de MUSE-Montpellier Université d’Excellence et Agropolis International, avec le Cirad, le Centre Hospitalier Universitaire de Montpellier, l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, l’Inrae, l’IRD, l’Université de Montpellier et l’AFD. Décideurs, acteurs opérationnels et représentants des organisations internationales y ont participé.