C’est une nouvelle toute aussi puissante que le câble numérique. L’Indianocéanie a maintenant accès au très haut débit. Le câble numérique METISS est opérationnel. Il relie Madagascar, Maurice et La Réunion à l’Afrique du Sud.

Du projet à l’opérationnalisation

METISS, pour MEltingpoT Indianoceanic Submarine System, est né de la volonté d’une révolution numérique pour la région. La solution proposée : un câble très haut débit et 100% régional ! Objectif ? un accès à Internet sécurisé et plus rapide. Le résultat ? une vraie démocratisation de l’accès à l’Internet haut débit. En fait, METISS, c’est plus qu’une infrastructure: c’est un véritable outil pour le développement. Et chose inédite, c’est une action de coopération concrète, pour le développement, avec des opérateurs privés!

METISS, c’est :

Le saviez-vous ?

Le câble METISS mesure 3200 km

Le saviez-vous ?

METISS offre une connexion 24 fois plus rapide que le dernier système déployé en 2010 dans la région

Un projet inédit

Pour la 1ère fois, 6 opérateurs privés se sont réunis pour la démocratisation de l’accès à Internet

Une mise en opération retardée par la Covid-19

L’accord de construction et de gestion a été signé en décembre 2017 sous l’égide de la COI. 2020 aurait dû être l’année de concrétisation de ce projet de connectivité numérique. Mais la crise sanitaire mondiale est venue ralentir la progression de l’installation.

2020 a toutefois vu de belles avancées dans ce projet : le MV Teliri a parcouru les eaux de l’Indianocéanie pour y installer le câble. Il a atterri à  Madagascar en juin, à La Réunion en juillet et à Maurice en octobre.

Et le rôle de la COI dans tout ça ?

La COI est intervenue comme chef d’orchestre de ce projet. Elle a conduit des études, impliqué des experts internationaux, sensibilisé les décideurs et les partenaires au développement. Elle a porté un plaidoyer fort pour la connectivité numérique régionale. Et elle a été entendue… par des opérateurs des télécommunications ! C’est ainsi que la COI a impulsé ce projet et accompagné sa structuration.

Son rôle aurait pu s’arrêter avec la signature de l’accord de construction en 2017. Mais les partenaires, conscients de la valeur ajoutée de la COI, ont continué à associer l’organisation dans la mise en oeuvre du projet. En effet, la COI a continué de suivre l’évolution de METISS. Ainsi, elle a facilité le dialogue avec les administrations. Encore une fois, la COI a démontré que la coopération régionale apporte des résultats concrets. Mieux, les membres du consortium METISS ont montré que le secteur privé joue un rôle moteur pour le développement économique et social.

Une Indianocéanie numérique

Avec ce câble très haut débit, c’est une réelle révolution. Plus encore, c’est une réelle ouverture au monde ! La crise sanitaire actuelle a démontré encore une fois que le numérique est porteur de solutions. Dans un monde hyper-connecté, l’océan Indien se devait de mieux s’intégrer au monde. C’est ce qu’offre METISS.

De plus, les câbles sur lesquels se reposaient les connexions actuelles seront bientôt obsolètes. En effet, de nombreux risques pèsent sur ces infrastructures sous-marines (activités de pêche, ancrage, morsures de poissons, mouvements géologiques, abrasion ou même vandalisme). Outre ces risques, les progrès technologiques viennent également menacer ces installations.

METISS est un câble libre et ouvert : d’autres opérateurs pourront acheter de la bande passante. C’est donc de nouvelles possibilités qui s’offriront aux opérateurs et aux usagers. Et cet avantage repose aussi sur la vitesse de connexion : METISS est 24 fois plus puissant que le câble le plus performant de la région !