En mission en Europe, le Secrétaire général de la COI a rencontré, le 9 juin 2016 à Paris, le nouveau directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, dont c’était l’un des premiers entretiens officiels. 

Le directeur général de l’AFD a indiqué la volonté de l’Agence de concentrer son intervention en Indianocéanie sur les enjeux sanitaires et climatiques. A cet égard, il a confirmé l’engagement de 10 millions d’euros pour un nouveau projet santé à partir de 2017. Cet appui renouvelé en faveur de la santé publique témoigne de la plus-value et de l’efficacité du réseau SEGA de la COI qui, avec le soutien de l’AFD,  met en œuvre le concept « One Health » de l’OMS dans la région (lien entre santé humaine et animale). Pour Rémy Rioux ce projet « innovant » pourrait être reproduit dans la Caraïbe.

Passant en revue la coopération COI-AFD, Jean Claude de l’Estrac et Rémy Rioux se sont félicités de la qualité de leur action commune dans des domaines « utiles et stratégiques pour le développement » : la santé publique, la gestion des risques de catastrophes, la gestion des zones côtières, entre autres.

Sur le plan de l’environnement et du climat, le directeur général de l’AFD s’est réjoui des avancées du projet de Gestion durable des zones côtières de la COI (GDZCOI) financé par le Fonds français pour l’environnement mondial. Selon lui, ce projet peut contribuer à préparer les acteurs régionaux à la mise en œuvre de projets financés par le Fonds vert pour le climat.

L’AFD s’intéresse aussi au projet de câble optique régional porté par la COI dans la mesure où cette infrastructure apparaît stratégique pour la croissance économique, la compétitivité et l’accès à la connaissance.

Pour Jean Claude de l’Estrac, l’AFD « est un partenaire stratégique qui, en s’intéressant particulièrement à la préservation des biens publics mondiaux et régionaux, participe activement à notre marche collective vers un développement authentiquement durable ».

L’AFD est le deuxième partenaire technique et financier de la COI. Elle finance, entre autres, le projet Veille sanitaire de la COI qui coordonne le réseau SEGA « One Health » et contribue à améliorer les capacités de détection, de prévention et d’intervention face aux risques sanitaires.