Les participants à l’atelier de restitution de l’étude stratégique de coopération touristique de la COI

Les représentants des Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI), de l’Association Iles Vanille et du secteur privé, réunis le mardi 16 juin au siège de l’organisation, ont adopté une feuille de route visant la mise en œuvre d’une stratégie régionale de coopération touristique présentée par la COI avec le soutien de l’Union européenne. 

Les priorités identifiées comme préalables à la mise en œuvre de la stratégie régionale de coopération touristique traitent de :

  • l’établissement de normes de qualité des services et de classification, en particulier en ce qui concerne l’hébergement,
  • l’harmonisation de la formation professionnelle aux métiers du tourisme, en lien avec les normes et classification.

Les participants à l’atelier de la COI ont souligné l’importance de développer et commercialiser des produits touristiques de niche reposant sur les complémentarités des destinations de l’Indianocéanie. Ces produits de niche seront identifiés et développés en lien avec les actions en matière de tourisme durable, responsable et solidaire de l’Union des chambres de commerce et d’industrie de l’océan Indien (UCCIOI), en partenariat avec l’Association Iles Vanille.

L’étude présentée par la COI estime que ces produits de niche peuvent attirer quelque 100 000 « touristes nouveaux » en 2020 et générer environ 400 millions d’euros de chiffre d’affaires sur la période 2017-2020.

L’étude stratégique de coopération touristique présentée par la COI identifie des produits touristiques régionaux compétitifs notamment les croisières, propose une stratégie vis-à-vis des marchés prioritaires ainsi qu’une réorganisation du secteur pour faire face à une concurrence de plus en plus rude.

« C’est à un tourisme réinventé que nous devons tendre collectivement sur la base d’offres combinées construites autour de nos complémentarités naturelles, culturelles, de loisirs ou d’hébergement », a invité le Secrétaire général de la COI, Jean Claude de l’Estrac. Il s’agit de « positionner l’Indianocéanie comme une destination touristique intégrée ».

Le chargé d’affaires de l’Union européenne, Aldo Dell’Ariccia, a, pour sa part, considéré « le robuste potentiel touristique et les perspectives solides de création de valeur et d’emplois » du secteur. Il a également  rappelé que l’appui de l’UE en faveur de l’adaptation au changement climatique, de la connectivité ou encore de la préservation de la biodiversité contribue directement à l’amélioration de l’offre touristique.