La Commission de l’océan Indien (COI) exprime sa solidarité au peuple et aux autorités malgaches suite au passage de Chedza à Madagascar causant une dizaine de morts et près de 80 000 sinistrés. « Nous avons une pensée pour les familles endeuillées et pour toutes celles et ceux qui ont été durement touchés par ses intempéries », déclare le Secrétaire général de la COI, Jean Claude de l’Estrac.

L’Indianocéanie est la troisième région du monde la plus touchée par les catastrophes naturelles. Du fait de sa situation et de sa superficie, Madagascar est plus exposée et sa population, notamment en milieu rural, est particulièrement vulnérable.

Dans le cadre du réseau de surveillance épidémiologique et de gestion des alertes (réseau SEGA), l’équipe du projet Veille sanitaire de la COI, soutenu par l’Agence française de développement (AFD), est en vigilance constante pour répondre à une éventuelle crise sanitaire post-Chedza avec les autorités sanitaires malgaches. La COI sera ainsi en mesure d’intervenir rapidement en cas d’épidémie dans les zones sinistrées.

Jean Claude de l’Estrac indique par ailleurs que la COI entend pérenniser ses actions tant en amont qu’en aval d’une catastrophe naturelle. C’est dans ce sens que la COI conduit une étude pour capitaliser sur les acquis du projet Risques naturels financé par l’AFD et clôt en décembre 2014. Il s’agit notamment d’aider plus particulièrement Madagascar et les Comores, dont les populations et les infrastructures sont plus vulnérables aux catastrophes naturelles. Pour ce faire, la COI est disposée à diffuser les plans des prototypes d’habitat d’urgence mis en place à Moroni dans la cadre du projet Risques naturels en octobre 2014.