de g.à.d Mme Laura Frati Guicci et Angela Merkel lors du 60ème Congrès de la FCEM à Berlin

Résultats de l’analyse de la situation et analyse de la réponse (argumentaire)

Des différences considérables ont été notées entre l’accès des femmes et des hommes aux ressources et aux opportunités économiques dans chacun des Etats membres, compte tenu des caractères insulaires et fragiles, et l’existence significative du secteur informel. Les freins sont à la fois les particularités culturelles et le cadre légal. Sur une large gamme d’écarts de genre, quelques préoccupations communes ont été relevées, notamment la faible représentation des femmes dans la prise de décision économique, et les contraintes basées sur le genre auxquelles les entrepreneuses sont encore confrontées.  On remarque également une disparité entre les salaires des hommes et des femmes.

Les femmes de la région et la chargée de mission de la COI, lors du défilé des drapeaux, 60ème Congrès de la FCEM à Berlin

Stratégies

La première stratégie consiste à renforcer la capacité économique et commerciale des femmes. A cette fin, des dispositions seront prises pour renforcer le réseau des femmes entrepreneures de la région de l’Océan Indien (Entreprendre au Féminin – Océan Indien, [EFOI])afin d’offrir aux femmes moins expérimentées des opportunités de mentoring par des entrepreneures avérées, et de disposer également des ressources financières et humaines ; par ailleurs, une action concrète à engager est la réalisation d’une étude qui

permettra d’identifier les raisons qui favorisent la transition des femmes entrepreneures vers le secteur formel.

La deuxième stratégie cherchera à promouvoir d’une part la participation des femmes dans les processus et les dialogues au niveau macro-économique, et à encourager,  d’autre part les femmes à suivre des études dans le domaine économique et financier. Ceci  procèdera des analyses conjointes des mesures de politiques macro-économiques et leur impact sur le statut économique des femmes, y compris les effets des mesures de libéralisation, du commerce international, de l’évolution des tendances en matière d’emploi, etc. Y figureront également la formulation conjointe de recommandations, la tenue de campagnes de sensibilisation et la mise sur pied de mécanismes pour une meilleure représentativité des femmes au niveau des boards de direction. Ces diverses actions permettront à terme aux femmes de la sous-région de contribuer pleinement à l’élaboration des politiques économiques.

La troisième stratégie sera de revoir le cadre légal dans les pays de la COI afin de donner des chances égales aux hommes et aux femmes.

La quatrième stratégie s’adressera au secteur informel et propose d’identifier, d’encourager et d’accompagner l’intégration des femmes dans le secteur formel.