de g.à.dr. : Bernardo Mariano-Joaquim, directeur régional de l’OIM pour l’Afrique australe et orientale, Shakeel Mohamed, ministre du Travail, des Relations industrielles et de l’Emploi de la République de Maurice, Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, Cécile Tassin-Pelzer, représentante de la Délégation l’Union européenne à Maurice

Une réunion de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) et de la Commission de l’océan Indien(COI), s’est tenue les 25-26 novembre à Port Louis sur le thème de l’intégration des migrations dans la planification du développement. L’atelier a donné lieu à la signature d’un protocole de coopération entre la COI et l’OIM et permis aux experts des pays membres de définir une liste de recommandations.

L’atelier de deux jours consacré aux migrations et au développement dans l’Indianocéanie a tenu ses promesses. La région indianocéanique est en possession de données sur les profils migratoires des pays membres de la COI fournies par l’Organisation internationale des Migrations.

Il s’agit, suite aux recommandations des experts régionaux présents à l’atelier, de prendre les mesures qui déclencheront les actions profitables à l’intégration régionale et au développement durable de l’Indianocéanie en renforçant les capacités de gestion de la migration pour les pays membres.

Parmi les principales recommandations, on note la mise en place d’un groupe technique qui supervisera les initiatives régionales sur le thème « migration et développement ».

Il est aussi question de renforcer la coopération entre les pays membres de la COI sur les conditions d’admission et de séjour. La mobilité régionale favorisera le développement économique et social en dynamisant les secteurs clé : emploi, tourisme, éducation, commerce et investissement intra régional, sécurité alimentaire…

La signature du protocole de coopération, le 25 novembre, entre la COI et l’OIM, effectuée en présence de la représentante de l’Union européenne, Cécile Tassin-Pelzer, permet de renforcer les capacités de gestion et de partage de ces données au niveau des pays de la COI : Union des Comores, Madagascar, France/Réunion, Maurice et les Seychelles.

La présence du ministre Mauricien du Travail, des Relations industrielles et de l’Emploi, l’Honorable Shakeel Mohamed, qui a procédé à l’ouverture de l’atelier, confirme l’importance stratégique des politiques migratoires pour nos Etats insulaires. Le ministre a insisté sur la nécessité de chiffrer l’apport financier des flux migratoires et des diasporas aux économies des pays afin de pouvoir mobiliser les gouvernements.

Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la COI, a souligné, lors de son discours inaugural, que la gestion des mouvements migratoires pose des défis économiques et sociaux mais qu’elle génère aussi de nombreuses opportunités. « Nos peuples se sont forgés par vagues migratoires successives. L’Indianocéanie est fondée par nos généalogies imbriquées, qui nous relient à l’Afrique, l’Europe, l’Asie, la péninsule arabique aussi ; (…) L’Indianocéanie est un laboratoire humain à nul autre pareil.(…) Nous avons développé, naturellement, un certain génie de la gestion de la diversité. »

Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique australe et orientale, Bernardo Mariano-Joaquim, a insisté sur l’importance de la contribution des migrants au développement humain et économique. « La mobilité n’a jamais été aussi importante: plus d’un milliard de personnes, soit 1/7ème de l’humanité, sont des migrants au niveau national et international. »

Bernardo Mariano-Joaquim a assuré les responsables de la COI du soutien indéfectible de l’OIM dans la mission d’intégration régionale au bénéfice des pays de l’Indianocéanie.

Lire le discours du Secrétaire général de la COI…

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