C’est en présence des ministres de l’Agriculture et du Commerce que la plateforme malgache « Femmes, développement durable et sécurité alimentaire ». (FDDSA) a été lancée ce 27 mars dans le sillage de la réunion des investisseurs sur la sécurité alimentaire à Mahajanga. Les femmes constituent une force productrice que l’Indianocéanie doit mobiliser. Car en effet «leur contribution est déterminante dans le changement des mentalités et des pratiques qu’implique une démarche durable», a rappelé le Secrétaire général de la COI, Jean-Claude de l’Estrac.

La plateforme FDDSA nouvellement constituée et présidée par Ambinintsoa Lucie Noasilalaonomenjanahary est déjà invitée à travailler concrètement. En effet, le Secrétaire général de la COI a enjoint les membres de la plateforme à identifier quelques petites exploitations d’agricultrices pour leur fournir l’appui technique et financier nécessaire à l’augmentation de leur production et d’en mesurer les résultats.

L’objectif est de «faire savoir» le potentiel des femmes productrices d’autant que des études de la FAO ont démontré que si les femmes jouissaient du même accès que les hommes au crédit, aux intrants et technologies, la productivité de leurs exploitations augmenterait de 20% à 30%. A Madagascar, où 46% des exploitations agricoles sont détenues par des femmes, le potentiel de productivité à libérer est donc conséquent.