Congrès mondial de la nature

La Commission de l’océan Indien (COI) a porté la voix de l’Indianocéanie au Congrès mondial de la nature, qui a réuni près de 9 000 délégués du monde entier du 1er au 10 septembre à Hawaï.

Il s’agissait, pour la COI, de présenter ses activités et leurs résultats en faveur de la préservation de la nature et d’une gestion responsable des ressources. La COI a ainsi valorisé son expérience de plus de 30 ans sur les enjeux environnementaux, ainsi que ses partenariats solides avec de nombreux partenaires techniques et financiers, dont l’Union européenne, l’Agence française de développement, le Fonds français pour l’environnement mondial, les Agences des Nations unies ou encore la Banque mondiale.

« Nous sommes la seule organisation régionale en Afrique constituée uniquement d’îles qui coopèrent pour s’assurer un avenir durable », a affirmé Gina Bonne, chargée de mission Environnement et changement climatique de la COI, lors de sa présentation au pavillon « Océan & îles ». « Nos îles ont peu contribué au dérèglement climatique, mais elles sont les plus vulnérables. La COI est venue ici pour présenter les solutions adaptées au terrain et qui ont fait la preuve de leur utilité et de leur efficacité face aux défis de la conservation, des risques naturels et du changement climatique » a-t-elle souligné.

La COI a ainsi eu l’opportunité de présenter ses activités qui ont permis aux communautés locales d’améliorer leur résilience face aux effets du changement climatique, de mieux gérer les ressources naturelles et de participer activement à la préservation des écosystèmes. La COI a notamment organisé un événement mettant à l’honneur l’île Rodrigues, territoire de la République de Maurice, qui a recouvré une large part de son patrimoine naturel (faune et flore) après avoir été sur la liste rouge de l’UICN 30 ans plus tôt.

Lors de plusieurs événements, la COI a exposé une sélection de 15 solutions et meilleures pratiques qui traitent, entre autres, de la préservation et du suivi des récifs coralliens ; de l’engagement des jeunes (Eco-School et Eco-Lab) ; de la conservation des espèces clés de la région (poulpe, langouste, concombre de mer, crabe) ; ou encore du Plan régional de surveillance des pêches. La COI a aussi participé à un knowledge café qui a permis des échanges entre les régions Pacifique et océan Indien, et de partager les expériences face à des défis communs.

De plus, la COI a accueilli le « Island evening » qui a vu la participation des délégations des îles des autres régions du monde. Un événement au cours duquel l’Indianocéanie est apparue comme une région dynamique, résolument engagée pour le développement durable. « L’océan Indien a été entendu avec force et fera désormais partie des régions modèles en terme de résilience », a d’ailleurs déclaré Kate Brown, présidente du réseau GLISPA (Global Island Partnership).

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