Du 2 au 5 septembre 2014, la Commission de l’océan Indien a formé des représentants de chacune des plateformes sur le genre mises en place à Madagascar dans le cadre de la stratégie régionale sur le genre. Cette formation a permis aux bénéficiaires d’apprendre les bases de la communication digitale.

L’objectif de cet atelier était de :

  • Donner plus de visibilité aux actions des plateformes « genre » de Madagascar ;
  • Alimenter la page de la COI sur le volet genre ;
  • Encourager les plateformes à communiquer sur les actions qu’elles conduisent.

Pour Zotonantenaina RAZANADRATEFA, membre de la plateforme malgache de lutte contre les violences faites aux femmes, il était nécessaire de maitriser les rudiments de la gestion d’une page Internet pour assurer la visibilité des actions de la plateforme.

Surtout, « cette formation permettra d’améliorer la visibilité de notre plateforme au niveau national comme à l’international, car beaucoup d’activités ont été réalisées depuis sa création en 2011 mais n’ont pas été médiatisées », souligne Marie Fideline Talbot de la plateforme malgache « Femmes en politique ».

Du côté de l’entrepreneuriat, la représentante de la plateforme « Entreprendre au féminin Madagascar », Bako Rambelo, note que « les femmes chefs d’entreprise ne disposent pas toujours d’un temps suffisant à accorder à la communication ; or, la visibilité des actions entrepreneuriales des femmes méritent d’être connues d’autant que la plateforme a enregistré d’excellents résultats dont le premier concours sur l’entrepreneuriat féminin ou surtout le premier salon du savoir-faire féminin soutenu par la COI ».

Fihobiana Rasolondraibe, représentante de la Plateforme nationale « Femme, développement durable et sécurité alimentaire », estime quant à elle que cette formation permettra de mieux sensibiliser le public au rôle moteur de la femme dans la dynamique de développement durable et en faveur de la sécurité alimentaire.

Cette formation permet également de créer un lien entre les différentes plateformes qui recoupent les quatre axes de la stratégie régionale genre adoptée en 2009, à savoir :

  1. La lutte contre les violences faites aux femmes ;
  2. L’implication des femmes en politique ;
  3. L’autonomisation financière des femmes ;
  4. La contribution des femmes au développement durable et à la sécurité alimentaire.