Samedi 26 mars, Mme Michaëlle Jean, Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la  Francophonie, a profité de sa visite officielle à Maurice pour se rendre au siège de la Commission de l’océan Indien (COI).

Mme Jean, accompagnée de sa délégation, a été accueillie par le Secrétaire général de la COI, M. Jean Claude de l’Estrac. « Cette visite va nous permettre de remettre à jour le protocole d’accord qui unit nos deux organisations, a-t-il déclaré. Elle est le déclencheur d’une nouvelle ère de coopération ».

Lors de cette visite, une réunion de travail a en effet permis aux chargés de mission de la COI de présenter leur domaine d’intervention respectif et les opportunités de coopération renouvelée entre la COI et l’OIF. Un projet de Convention de mise en œuvre actualisée du protocole d’accord de coopération entre les organisations a ainsi été remis à la délégation de l’OIF.

La Secrétaire générale de l’OIF et le Secrétaire général de la COI ont par ailleurs convenu de l’intérêt de formaliser l’accession de leur organisation au statut d’observateur sur une base réciproque.

« La COI et l’OIF doivent unir leurs efforts et leurs perspectives pour et avec la région, a affirmé Mme Jean. La convergence de nos principes et de nos valeurs nous permet d’agir pour une Francophonie des peuples et une Francophonie des solutions ».

Les axes stratégiques des deux organisations se rejoignent en effet dans de nombreux domaines, notamment l’accès aux technologies de l’information et de la communication, la place accordée aux femmes et aux jeunes dans l’économie, la culture, la stabilité politique et la gouvernance démocratique ou encore le développement durable.

L’ouverture prochaine d’un bureau de l’OIF pour l’océan Indien à Antananarivo, à Madagascar, représente une occasion de rapprochement et de coopération renouvelée entre les deux organisations.

La coopération COI-OIF en bref :

Le 3 décembre 1999, les deux organisations ont signé un protocole d’accord de coopération à La Réunion.

Le 25 mars 2011, les deux organisations ont signé une Convention de mise en œuvre de ce protocole.

La Convention de mise en œuvre identifie trois domaines d’intérêts communs :

  1. Domaine politique, diplomatique et juridique ;
  2. Domaine linguistique, culturel et éducatif ;
  3. Domaine du développement et de l’environnement