CGPCS

L’Ambassadeur Barry Faure, président en exercice du CGPCS passe en flambeau à la COI, représentée par le Secrétaire général de la COI, Monsieur Hamada Madi

La Commission de l’océan Indien (COI) succède à la République des Seychelles à la présidence du CGPCS. L’Ambassadeur Barry Faure, Secrétaire d’Etat des Seychelles et président en exercice du Groupe de contact, a symboliquement passé le flambeau à la présidence de la COI, représenté par son Secrétaire général, lors d’une cérémonie de passation qui s’est tenue à Port-Louis le 1er décembre.

La Commission de l’océan Indien débutera son mandat pour une période de deux ans, ce 1er janvier 2018.

L’Ambassadeur Barry Faure a présenté le bilan de la présidence seychelloise du CGPCS devant un parterre d’invités. Satisfait du travail accompli lors de son mandat, il a déclaré : « Nous avons pu enclencher des mécanismes plus adaptés pour combattre la piraterie, et la prise de présidence du CGPCS par la COI est une suite naturelle dans mesure où cette organisation régionale a toujours été impliquée dans la lutte contre la piraterie et les autres menaces et risques en mer à travers son Unité anti-piraterie basée aux Seychelles, le programme MASE et  aussi en co-présidant depuis  2014, le groupe de travail 1 du CGPCS axé sur le développement de capacité régionale ».

  Pour le Secrétaire général de la COI, Hamada Madi, qui représentait Vishnu Lutchmeenaraidoo, chef de la diplomatie mauricienne et président du Conseil de la COI, cette nouvelle responsabilité « permettra à la COI de poursuivre et d’amplifier l’action des Seychelles à la présidence du CGPCS. Nous comptons sur l’implication effective de tous les membres du Groupe de contact car nous sommes liés par des intérêts communs. La sécurisation des routes maritimes de l’océan Indien est un défi qui dépasse le seul cadre de la région. C’est surtout un défi que nous pouvons relever collectivement » a-t-il fait ressortir lors de son allocution pendant la cérémonie de passation.

Par ailleurs, l’Union européenne, premier partenaire de la COI pour promouvoir la sécurité maritime dans la région de l’Afrique orientale et australe et de l’océan Indien (AfOA-OI), confirme son soutien à la Commission de l’océan Indien pour ce nouveau mandat. « Le programme de sécurité maritime (MASE) témoigne de notre soutien et engagement pour aborder les problématiques liées à l’insécurité maritime. La mise en place des deux centres régionaux permettra de mieux coordonner les échanges d’informations et agir efficacement», a souligné l’Ambassadeur de l’Union européenne, Madame Marjaana Sall.

A propos du CGPCS

CGPCS : Mobilisation internationale contre la piraterie en Somalie

CGPCS

L’Ambassadeur Faure remet les dossiers CGPCS au chargé de mission de la COI, Monsieur Raj Mohabeer

Le Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS) a été créé le 14 janvier 2009, conformément à la résolution 1851 du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce forum international ad hoc rassemble les acteurs concernés par la piraterie somalienne : pays de la région, d’Europe occidentale, du Moyen-Orient, d’Asie et des Amériques, l’industrie, les organisations maritimes et les ONG. A ce jour, la coalition internationale compte quelque 68 pays et 24 organisations internationales comme membres.

Le groupe de contact coordonne les efforts politiques, militaires et non gouvernementaux pour lutter contre la piraterie au large des côtes de la Somalie. Grâce à l’appui des pays et des différentes organisations, le CGPCS est en mesure de mobiliser des moyens et compétences et de proposer des mécanismes et solutions pour contrer la piraterie et les autres crimes, menaces et risques en mer.

La plateforme internationale soutient et encourage l’engagement des Etats aux niveaux national et régional pour développer des capacités de sécurité maritime durables.

Le CGPCS travaille également en étroite collaboration avec plusieurs universitaires et des bureaux d’études pour mener des expériences et des études de cas « informelles » sur plusieurs thématiques liées directement et indirectement à la piraterie et aux autres activités illicites en mer.

Plateforme multidisciplinaire, le Groupe de contact se démarque d’une organisation internationale traditionnelle grâce à son caractère expérimental et sa flexibilité En effet, centrée sur le résultat, la coalition internationale réalise des études de cas et teste des nouveaux procédés et projets adaptés à la réalité somalienne.

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Pour en savoir plus : www.lessonsfrompiracy.net