Les îles sont particulièrement vulnérables aux catastrophes naturelles

Compte tenu de leur éloignement et de leur dépendance des grands centres économiques mondiaux, de l’étroitesse de leurs marchés, de leur faible population et de leur capacité réduite de production, les petits Etats insulaires en développement (PEID) sont particulièrement vulnérables aux chocs extérieurs, d’origine climatique, économique et financière, alimentaire ou énergétique. Cette fragilité intrinsèque constitue un frein au développement durable de ces pays.

Consciente de la spécificité des PEID, l’Organisation des Nations unies (ONU) a convoqué la première Conférence internationale des PEID en 1994 à La Barbade. A cette occasion, les principes de base ainsi que les actions spécifiques pour le développement durable des PEID y ont été édictés. C’est le Plan d’action de La Barbade. En 2005, suite à une revue des décisions de La Barbade, la Stratégie de Maurice a été adoptée par 129 pays et territoires lors de la deuxième Conférence internationale sur les PEID à Maurice.

La Conférence Rio+20 de juin 2012, a été l’occasion de rappeler que les PEID sont « un cas particulier pour le développement durable ». C’est dans ce contexte que les Nations unies convoquent la troisième Conférence internationale sur les PEID du 1er au 4 septembre 2014 à Apia, aux Samoa.

Malgré une attention politique soutenue de l’ONU, les PEID ne jouissent pas d’un statut spécifique et reconnu ni d’un traitement spécial au niveau international. Or, le coût négligeable que représenterait un traitement spécifique des PEID constituerait un investissement au bénéfice des équilibres naturels et humains de la planète. Ce sera l’un des messages forts de la COI à la Conférence de Samoa.