La Commission de l’océan Indien a décidé d’améliorer le volet communication et le fonctionnement des plateformes nationales, afin de renforcer l’efficacité du réseau des femmes en politique de l’océan Indien.

Au niveau de la communication, une attention particulière sera portée à la mise en réseau des plateformes nationales, avec les médias, la société civile et le Secrétariat Général de la COI. L’organisation des plateformes nationales sera quant à elle mieux définie, avec une composition élargie, représentant l’ensemble de la société, un secrétariat commun dans chaque Etat membre, des statuts et des procédures harmonisés, et un mandat de deux ans renouvelable une seule fois pour les présidentes nationales.

La tenue de la rencontre régionale aux Seychelles les 29 et 30 octobre 2012 est particulièrement symbolique, ce pays étant une référence en matière d’égalité des sexes, de parité, d’émancipation et d’autonomisation des femmes. Au sein même de la région Océan Indien, les Seychelles se distinguent par la présence et la participation de nombreuses seychelloises dans les instances politiques : 3 ministres sur 11, 7 Secrétaires généraux sur 15, 4 ambassadeurs, le gouverneur de la Banque centrale, la Maire de Victoria et 14 membres de l’Assemblée nationale sur 30  sont des femmes. A titre de comparaison, la présence féminine à l’Assemblée nationale est de 18,8% à Maurice, 3% aux  Comores et 3,75% à Madagascar.

La promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes fait partie des Objectifs du Millénaire pour le Développement. A 3 années de l’échéance de ceux-ci, la Commission de l’océan Indien entend donc participer activement à la réduction des disparités existantes au sein des pays membres.

La rencontre était organisée dans le cadre du deuxième axe « amélioration de la participation des femmes dans les instances de décision » de la politique et de la stratégie régionale Genre. Le Secrétaire Général de la COI Jean Claude de l’Estrac a assuré lors de cette réunion qu’il poursuivrait son action de mobilisation de ressources humaines et financières pour mettre en œuvre cette stratégie.

Les participantes ont d’ores et déjà convenu d’un plan d’actions pour 2013 articulé principalement autour de la mobilisation des ressources financières, de la communication, du renforcement des capacités et de la prévention et de la résolution des conflits.