Jean Claude de l’Estrac, Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) a achevé sa tournée en Europe par une série de rencontres à Rome, en vue de la mise en oeuvre du Programme régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRESAN) de la COI.

Il s’est entretenu avec Maria Helena Semedo, directrice générale adjointe de la FAO, qui a marqué un très vif intérêt pour apporter l’appui concret et rapide de la FAO à la mise en oeuvre du PRESAN et de son Unité de coordination. Mme Semedo a souligné la qualité et l’importance du travail réalisé par la COI avec le concours de la FAO en vue de réaliser le PRESAN. Un sujet d’autant plus actuel que la sécurité nutritionnelle est aujourd’hui une source de préoccupation croissante en Indianocéanie et notamment à Madagascar.

Le Secrétaire général de la COI a également eu une réunion de travail aujourd’hui, 16 juin, avec Perin Saint-Ange, vice-président adjoint du Fonds international de développement agricole (FIDA). Celui-ci a exprimé un fort intérêt pour accompagner financièrement le programme PRESAN de la COI. Il a souligné le lien étroit qui unit PRESAN aux objectifs poursuivis par le FIDA en particulier pour la jeunesse et les femmes. Il a également fait part de son « enthousiasme » à participer à ce projet, qui réunit, selon lui, trois facteurs essentiels : des moyens financiers, un leadership et une perspective d’intégration et de coopération régionales. Le FIDA se dit prêt à étudier sa participation au programme pour un financement total de 60 millions de dollars.

Le Secrétaire général de la COI a aussi rencontré Armi Mathiesen, sous-directeur général du département des pêches et de l’aquaculture de la FAO. Ce dernier a manifesté son appréciation très positive sur le programme COI-SmartFish et sur son importance pour l’Indianocéanie. M. Mathiesen a fait part du choix de la FAO de présenter le programme COI-SmartFish dans le cadre d’un side event lors du 32e Comité des pêches de la FAO, qui se tiendra à Rome le 13 juillet prochain. Ce choix illustre la réussite du programme et sa valeur en tant qu’exemple international de gestion des pêches.

Durant ces rencontres à Rome, Jean Claude de l’Estrac et ses interlocuteurs de la FAO et du FIDA ont exprimé leur conviction que l’investissement dans la construction d’un espace de sécurité et de souveraineté alimentaires constitue une urgence stratégique pour notre région et qu’il est à même de créer de la croissance, des emplois et de prévenir des crises humanitaires et migratoires.