Les pierres racontent l’histoire…

La COI, à travers son projet ICC financé par l’Agence française de développement, a organisé des formations pratiques et techniques sur le patrimoine. Ces formations, qui ont réunis des responsables des administrations chargées du patrimoine, se sont tenues à Maurice, aux Comores et à Madagascar.

Le projet ICC de la COI et le patrimoine architectural

A ce jour, la COI, à travers son projet ICC, a organisé trois formations nationales de terrain sur la préservation de notre patrimoine architectural. Elles ont été facilitées par Christophe Graz expert Hydea et du réseau du Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS). Ces formations ont été organisées par HYDEA, un cabinet d’études spécialisé dans le domaine du patrimoine culturel, chef de file de l’assistance technique du projet ICC de la COI

Pour ces formations, les intervenants ont principalement privilégié des actions sur le terrain afin de se confronter aux situations concrètes et réelles. Ces activités ont permis d’interagir avec des professionnels expérimentés et d’acquérir des perspectives plus concrètes sur les défis de la préservation du patrimoine architectural en Indianocéanie.

Le saviez-vous ?

Au Sud de Mohéli, ce sont également les femmes qui fabriquent les cordelettes fines en fibres de coco qui servent à liaisonner les murs, les revêtements de sols et les toitures des habitations végétales ou en torchis (bois et terre). Malheureusement, ce savoir-faire tend à s’estomper comme l’explique cette habitante de près de 65 ans.

La formation sur les architectures traditionnelles permet de compléter la cartographie des patrimoines bâtis de l’Indianocéanie à travers un outil numérique dédié. Cet outil permet de recenser tout un ensemble de données utiles pour la conservation et plus encore la constitution de dossiers pour le classement des bâtisses, notamment auprès de l’UNESCO. Ces premières formations permettront également aux pays (Madagascar, Maurice, Mozambique, Seychelles et Union des Comores) d’alimenter l’outil numérique développé pour l’inventaire des architectures traditionnelles.

Pour Juliette Janin, Chargée de mission responsable des projets culturels de la COI : « Le patrimoine est une des bases les plus solides du tourisme culturel, qui peut générer des revenus économiques importants pour les pays. De plus, les matériaux locaux et les savoir-faire traditionnels répondent également aux enjeux climatiques auxquelles nos iles font face actuellement »