Les aires marines protégées (AMP) constituent un dispositif reconnu pour la conservation de la biodiversité. Bien plus, elles jouent un rôle dans le développement socioéconomique des Iles et Etats côtiers, notamment à travers la promotion de l’écotourisme et l’utilisation durable des ressources (pêche) pour le bien-être des populations.
Le succès d’une AMP dépend en grande partie d’une gouvernance adaptée et d’un cadre légal solide garant de sa viabilité. Des gestionnaires d’aires protégées, des représentants de ministères clés, des départements universitaires pertinents, mais aussi des juristes œuvrant dans le secteur environnemental ont suivi une formation en législations concernant les AMP, y compris leur mise en vigueur et les dispositifs de gouvernance. Ces bénéficiaires formeront à leur tour d’autres parties prenantes à plus grande échelle.
Ce renforcement de capacité entre dans le cadre du projet Biodiversité, financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par la Commission de l’océan Indien (COI).
Lors du 6è Congrès mondial des parcs à Sydney en 2014, Madagascar a dévoilé son ambition de tripler la surface de ses aires marines protégées. D’autre part, les Comores souhaitent faire de l’île de Mohéli une réserve de biosphère de l’UNESCO.