Après deux ans à la présidence du Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS) au nom de la COI, la République de Maurice cède sa place. C’est le Kenya qui occupera cette position, conformément à la décision de la 22ème session plenière du CGPCS. Une cérémonie de passation a eu lieu le jeudi 27 février à Maurice. Le ministre des Affaires étrangères de Maurice, S.E.M. Nandcoomar Bodha a passé le flambeau à la ministre de la Défense du Kenya, Ambassadeur Monica Juma.
La sécurité maritime au cœur du mandat de la République de Maurice
Durant ce mandat de deux ans, Maurice a mis l’accent sur la sécurité maritime dans sa globalité. En effet, la sécurité maritime dans l’océan Indien revêt une importance primordiale pour la région. Les menaces sont multiples :
- piraterie
- trafic de drogue
- traite d’êtres humains
- attaques à mains armées
- pêche illégale
- blanchiment d’argent
- risque terroriste
- pollution…
Le Kenya à la présidence du CGPCS pour deux années
La République du Kenya est un acteur régional actif dans le domaine de la sécurité maritime. Par cette nomination, il devient le troisième État de la région à présider le CGPCS pendant deux ans après Maurice et les Seychelles.
Comprendre le CGPCS
Cette plateforme a été créée en 2009 par l’adoption de la résolution 1851 (2008) du Conseil de sécurité des Nations unies. Elle vise à faciliter la discussion et la coordination des actions entre les États et organisations pour réprimer la piraterie somalienne.
La République de Maurice a occupé la présidence du CGPCS de 2018 à 2019. Le Kenya, conformément à la décision de la 22ème session plénière du CGPCS, est à la présidence pour les années 2020 et 2021.