La transistion énergétique n’est pas un vain mot. Elle requiert une grande préparation surtout en matière de régulation. C’est pourquoi, l’association des régulateurs de l’énergie, a été crée à l’issue du forum régional des énergies durables à Balaclava Maurice cette semaine.

 

Les régulateurs de l’énergie des pays membres de la commission de l’ocean indien (COI) ont un rôle prépondérant à jouer. ”Leur raison d’être réside dans le fait que  lors de la libéralisation du secteur de l’énergie, le régulateur va permettre une bonne intégration des nouveaux entrants sur le marché, en l’occurence, les opérateurs privés, vis-à-vis de l’opérateur historique- la société nationale d’électricité”, a préciser le chef programme COI-Energies, Denis Levy, au cours du forum sur les énergies durables.

Association bénéfique
”Cette association favorisera les échanges de bonnes pratiques entre régulateurs vu que chaque petite île a des pratiques entre régulatoires différentes. Après, nous pourrons sortir un modèle de régulation de l’océan Indien avec lequel il y aura surement quelques points sur lesquels nous pourrons nous accorder et serviront de base à la pratique régulatoire”, a expliqué la présidente exécutive du conseil de l’électricité (ORE) à Madagascar, Aimée Andrianasolo.

Selon ses explications, cette association sera bénéfique pour la Grande île, étant donné que le pays est en phase de promotion de la transition énertique.

”Nous avons notre nouveau code de l’électricité, adopté le 10 avril dernier. Et nous sommes en phase de mettre en place, avec le ministère de tutelles, les notes d’application de cette loi qui accorde aux régulateurs plus de pouvoirs qui supposent de nouvelles capacités”.

Et de conclure, ”Les seychelles et l’île Maurice ont un guide de code qui pourra nous servir de référence pour élaborer ces notes. Et avec les échanges au sein de cette association, nous pourrons apprendre comment intégrer l’éolien ou utiliser le solaire. Puis, afin de rendre opérationnel notre code, le régulateur a besoin de réguler et de faciliter cette transition énergétique qui doit être légal et réglementaire”.