L’année internationale des petits Etats insulaires en développement (PEID) se termine aujourd’hui par une cérémonie officielle organisée par le  Secrétariat Général des Nations unies à New York. « Cet évènement fut une opportunité considérable pour la Commission de l’océan Indien (COI) de faire des propositions concrètes en faveur des pays insulaires notamment pour qu’ils soient reconnus comme une catégorie spécifique au sein du Système des Nations unies et qu’ils bénéficient d’un traitement spécial en matière de développement », précise Gina Bonne, chargée de mission de la COI.

Durant cette année dédiée aux PEID et dont la Conférence internationale de Samoa a été le point d’orgue en septembre 2014, la COI a porté la voix des îles de l’Indianocéanie et plus largement d’Afrique et de l’océan Indien. Elle a notamment fait valoir la nécessité d’un traitement spécifique et différencié de la part de la communauté internationale reposant, entre autres, sur une liste des PEID bénéficiaires d’un tel traitement actualisée et reconnue par les Nations unies. Dans son plaidoyer prononcé par le Secrétaire général à Samoa, la COI a également plaidé pour l’élaboration d’un Programme des Nations unies pour les PEID comme il en existe pour l’environnement ou encore le développement.

Aux Samoa, la COI a également pu y faire valoir ses expériences innovantes pour le développement durable notamment son étude pilote sur la comptabilité environnementale menée à Maurice. Cette étude constitue une étape cruciale pour la valorisation des écosystèmes.

Toute au long de l’année des PEID, la COI a mis l’accent sur la sensibilisation au développement durable en particulier auprès des jeunes. Ainsi, une campagne de sensibilisation sous forme de spectacle de marionnettes sur la protection des ressources marines et côtières a touché plus de 8 000  enfants de la région. La COI a également profité des  célébrations de la journée mondiale de l’environnement, pour mettre en valeur le rôle fondamental que les jeunes peuvent jouer dans la gestion de l’environnement. Le thème de cette action cadre fut « Elevons notre voix, pas le niveau de la mer ».