café marron

Le café marron ou « wild coffee » (Ramosmania rodriguesii) est une espèce de café qu’on ne trouve qu’à Rodrigues, classée en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Ebène, 22 février 2016 – Le Projet COI Biodiversité organisera à Rodrigues un atelier sur les « Crop wild relatives » (CWR), ou espèces sauvages apparentées aux espèces cultivées, les 23 et 24 février 2016, en collaboration avec l’Université de Maurice et l’institut de recherche Biodiversity International.

Les espèces sauvages apparentées aux espèces cultivées sont aujourd’hui reconnues scientifiquement comme bénéfiques à l’agriculture. Croisées aux espèces agricoles standards, elles permettent de créer des variétés de plantes plus résistantes aux insectes, plus productives, voire plus nutritives et surtout, mieux adaptées aux changements climatiques. Certaines d’entre elles sont pourtant menacées d’extinction.

Cet atelier, auquel participeront entre autres la Commission de l’Agriculture, des coopératives agricoles, le service de l’Environnement, les Services forestiers, le Mauritius Research Council et la Mauritius Wildlife Conservation,  a pour objectif d’informer les parties prenantes de Rodrigues sur le lien entre la conservation et l’utilisation des espèces sauvages apparentées aux espèces cultivées. A terme, il s’agira pour Maurice et Rodrigues d’établir un plan d’action stratégique national sur la conservation des espèces sauvages apparentées aux espèces cultivées.

L’atelier inclura un volet d’information sur  les logiciels BRAHMS (botanical research and herbarium management) et Pl@ntNet, respectivement pour la gestion des herbiers et pour l’identification des plantes par le mobile et ce pour leur application aux CWR.

Un premier atelier CWR s’était tenu plus tôt à Maurice, en septembre 2015 au Hennesy Park, Ebène.

La présente activité est réalisée grâce au soutien financier de l’Union européenne, à travers le projet COI Biodiversité. Pour rappel, le projet œuvre pour le renforcement de capacité de 6 pays (Comores, Kenya, Madagascar, Maurice, Seychelles et Tanzanie) en matière de gestion durable de la biodiversité marine, côtière et insulaire au bénéfice du bien-être des populations.