La COI a lancé au mois de septembre 2019 une série de concertations nationales en vue de son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat (FCV).

Objectif : accréditation

Depuis plusieurs années, la COI a démontré son expertise en en matière de développement durable. En témoignent les projets portants sur la prévention et la gestion des risques naturels, l’accès à une énergie  durable ou la protection des milieux marins. En tant qu’organisation régionale, elle harmonise et diffuse les bonnes pratiques tout en veillant au meilleur équilibre possible entre les différentes îles de la région.

Forte de cette expérience, la COI souhaite aujourd’hui se positionner sur des projets de plus grande envergure. Ce faisant, elle consolidera son rôle de soutien auprès de ses Etats membres. Epaulée par le Bureau d’études TRANSTEC, la COI travaille actuellement sur la modernisation et le renforcement de ses procédures. Objectif: l’accréditation de la COI en tant qu’entité régionale de mise en œuvre auprès du FVC. Ce nouveau statut facilitera l’accès à des sources de financements plus importantes qui serviront l’ensemble de l’Indianocéanie.

Consultations nationales

Dans le cadre du programme préparatoire du FVC, la COI a lancé, début septembre, une série de consultations nationales. Celles-ci ont pour but d’identifier les besoins prioritaires de ses Etats membres. Il s’agit, de plus, de constituer un portefeuille de projets qui pourraient être soumis à l’approbation du FVC.

Ces ateliers participatifs, réunissant les parties prenantes impliquées sur la thématique du changement climatique, se sont déroulés aux Comores (3-4 septembre 2019), à Madagascar (10 septembre 2019) et à Maurice (24 septembre 2019). Le dernier se déroulera aux Seychelles en novembre 2019.

Ces rencontres ont permis de familiariser les différents acteurs aux conditions d’accès du FVC, de recueillir des données auprès des intervenants sur la nature des projets que la COI devrait porter. Par ailleurs, ces ateliers ont permis de discuter du cadre institutionnel existant ainsi que des processus de coordination nécessaires. Enfin, les priorités nationales identifiées alimenteront la constitution d’un programme régional d’investissements climatiques qui sera porté par la COI auprès du FVC.