Les pays de l’océan Indien occidental ont adhéré à de nombreuses initiatives régionales et internationales, dont le Protocole de Nagoya, afin de freiner la perte de leur biodiversité, et ont pris des engagements politiques et juridiques pour répondre aux défis.
C’est dans ce cadre que le Programme Biodiversité, mis en oeuvre par la COI sur financement de l’Union européenne, a organisé un atelier régional portant sur l’état de mise en œuvre du Protocole de Nagoya, les 25 et 26 avril derniers à l’Université d’Antananarivo, Madagascar.
L’événement a été honoré par la présence de M. RAMIANDRARIVO Liva Hariniaina, Secrétaire général du ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts du gouvernement malgache, ainsi que d’une vingtaine de techniciens des Comores, du Kenya, de Madagascar et de la Tanzanie.
« Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de cet atelier, entre autres, l’instauration de points de contrôle pour la région avec les équipements nécessaires, le renforcement des juges en matière d’environnement et l’appui financier aux pays pour la mise en œuvre du plan d’actions » a déclaré Mme Chantal Andrianarivo, Experte en biodiversité terrestre et accords multilatéraux sur l’environnement au sein du Programme Biodiversité.
Aujourd’hui encore, la mise en œuvre de ce traité international adopté en 2010 au Japon par les parties signataires de la Convention de la diversité biologique (CDB), rencontre de nombreux défis de par sa complexité.
Dans la région océan Indien occidental, des avancées sont néanmoins notées. Ainsi par exemple, la Tanzanie vient de ratifier le Protocole tandis que le Kenya a réussi à mettre en place des structures institutionnelles de décision et de suivi des ressources génétiques.