Alerté sur la situation sanitaire difficile qui prévalait sur l’île de Mohéli par son ambassadeur près l’Union des Comores, M. Eric Deroo, l’Ordre de Malte a apporté une contribution financière d’urgence en appui aux efforts de la communauté internationale contre la pandémie. En sa qualité d’observateur auprès de la Commission de l’océan Indien (COI) depuis 2017, l’Ordre de Malte a décidé de participer concrètement à la lutte anti-COVID aux Comores par le canal de la COI.
15 000 Euros ont été débloqués pour cette action de solidarité par M. Jean-Baptiste Favatier, Président de l’Ordre de Malte France, pour abonder les efforts de la COI, notamment au travers de son plan de riposte soutenu par l’Agence française de développement (AFD).
Cette somme servira à l’achat d’équipements additionnels pour les interventions à Mohéli. Informées de cet appui de l’Ordre de Malte, les autorités sanitaires comoriennes transmettront une liste de besoins à la COI pour concrétiser ce geste de solidarité.
À propos de l’Ordre de Malte
L’Ordre de Malte est un Ordre religieux et laïc de l’Église Catholique depuis 1113 et un sujet de droit international qui entretient des relations diplomatiques avec plus de cent États et organisations internationales dont les Républiques de Madagascar, de Maurice et des Seychelles, l’Union des Comores, ou encore l’Union européenne. Il jouit d’un statut d’observateur permanent aux Nations unies et est observateur auprès de la COI depuis 2017. Neutre, impartial et apolitique, l’Ordre de Malte est actif dans 120 pays, se dédiant aux personnes dans le besoin à travers des activités médicales, sociales et humanitaires.
Association reconnue d’utilité publique depuis 1928, l’Ordre de Malte France agit auprès des plus fragiles à travers des initiatives de terrain dans les secteurs de la santé, du secourisme et de la solidarité. Fidèle à sa vocation hospitalière, l’association catholique – prolongement national du plus ancien organisme caritatif au monde – apporte aide, écoute et accompagnement auprès de tous les publics en situation de fragilité ou de précarité. Une action rendue possible grâce à la forte mobilisation sur le territoire de 11 200 bénévoles et 2 000 salariés.