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Réunis en Séminaire à Flic en Flac (Maurice) pour l’Atelier final du projet Risques naturels de la COI, de nombreux officiels des Etats membres de l’organisation régionale (Union des Comores, France-Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles) ainsi que les partenaires techniques assistaient à cet évènement.

Cette mobilisation marque le vif intérêt de la région à travailler sur l’ensemble des questions liées à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, en particulier sur le lien étroit entre le contrôle du risque et l’aménagement du territoire.

Rappelons que les Etats membres de la COI sont particulièrement vulnérables face aux phénomènes naturels. L’Indianocéanie est aujourd’hui la troisième région du monde la plus touchée par ces catastrophes ce qui constitue un frein à son développement et à sa croissance.

Après trois années d’activités, la COI souhaitait donc présenter les résultats obtenus grâce au soutien financier de l’Agence française de développement (AFD).

Le projet socle, financé à hauteur de deux millions d’euros, a réalisé depuis 2011 des actions pilotes couvrant toutes les thématiques de la prévention, de la sensibilisation et de la gestion des risques de catastrophes. Pour ne relever que quelques exemples : 30.000 jeunes et professeurs ont bénéficié d’une campagne de sensibilisation à ces questions ; les sécurités civiles des Etats membres de la COI ont été équipées et formées ; grâce à l’appui du gouvernement mauricien (100.000 US dollars), le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes de Madagascar a été doté d’outils de télécommunication et la sécurité civile des Comores dispose désormais d’un centre opérationnel de gestion des crises.

Saluons aussi la contribution du gouvernement de Camberra, à hauteur de 200.000 dollars australiens, qui a permis de développer un observatoire du territoire à Tamatave (Madagascar), et de réaliser un schéma d’aménagement du territoire de l’île de Mohéli (Union des Comores).

Enfin, une plateforme d’échanges informatique a été développée au sein de la COI pour répondre au besoin, généralisé, d’acquisition et de diffusion des données existantes.

Les contributions des différents partenaires du projet ont été chaleureusement saluées par la COI lors de cet atelier final. « Nous n’arriverons jamais à contrôler pleinement les phénomènes naturels (…). En revanche, grâce à notre action conjointe, grâce à notre prise de conscience collective, nous sommes en mesure de mieux gérer les risques ».

Il s’agit désormais de « lancer une nouvelle dynamique » permettant de proposer des « axes de travail ambitieux et pragmatiques s’inscrivant dans la durée », a déclaré François Vuillemin, Directeur auprès du Secrétariat général de la Commission de l’océan Indien. C’est tout l’objet de cet atelier de réflexion, d’évaluation et de prospective.