La Jeune chambre internationale de Maurice, a accueilli, les 09 et 10 septembre derniers, le sommet des Sénateurs de l’AMESA (‘Africa and the Middle-East Senators Association’), qui avait pour thème « l’autonomisation économique des jeunes entrepreneurs : le défi du sénateur ».

A l’occasion de cette rencontre, le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Madi Hamada, et le président de la Jeune chambre internationale de Maurice, Yudhish Rama, ont procédé à la signature d’un protocole d’accord entre la COI et la JCI Maurice, qui prévoit de développer et de renforcer les échanges entre les JCI de la région dans le domaine de la formation des jeunes entrepreneurs et dirigeants.

Le Secrétaire général de la COI, Madi Hamada, a souhaité que la COI puisse accompagner un changement des mentalités « qui nous fera passer de la création d’emplois pour les jeunes à la création d’emplois par les jeunes ». Il a de plus formé le voeu que le partenariat entre la COI et la JCI soit utilement mobilisé dans le cadre de la mise en oeuvre d’un nouveau programme d’appui au secteur privé régional, et particulièrement au bénéfice des jeunes, grâce aux ressources du 11e Fonds européen de développement. Ceci notamment au moyen d’activités en faveur de l’entrepreneuriat des jeunes, de la formation, du renforcement des capacités des jeunes dirigeants ou encore de l’innovation et de la recherche.

Pour le président de la Jeune chambre internationale (JCI) AMESA, Marday Venkatasamy, le partenariat entre la COI et la JCI de Maurice annonce une ère nouvelle de coopération. Présente dans les cinq îles de la COI, la JCI récompense déjà au travers de concours nationaux des initiatives de jeunes entrepreneurs. Grâce à ce partenariat, il espère voir la création d’ici l’année prochaine d’un prix ‘Outstanding Young Person of the Indian Ocean’.

De son côté, Tshebo Thiaku, le vice-président exécutif de la JCI pour l’Afrique et le Moyen-Orient, a reconnu que le chômage des jeunes est un défi de taille auquel la région doit faire face. L’entrepreneuriat peut être une solution à ce problème. Ce dernier a, en outre, souligné l’importance de l’entrepreneuriat social.

Pour le président mondial de la JCI Paschal Dike, l’entrepreneur doit innover, prendre des risques et être créatif. Citant le proverbe africain « si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble », Paschal Dike a insisté sur l’importance capitale de cette collaboration pour créer de nouvelles opportunités, tant pour la COI et la JCI que pour les jeunes entrepreneurs de la région.