La COI a organisé les 10 et 11 octobre 2023 un séminaire d’échange et de renforcement de capacités sur la diplomatie parlementaire, la prévention, la gestion et résolution des conflits pour les membres de l’Association des Parlements des États membres de la COI (AP-COI).

Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du projet GPS qui prévoit la promotion de la bonne gouvernance à travers le renforcement des capacités des institutions démocratiques auprès des États membres de la COI ainsi que des réseaux dont l’AP-COI.

Ce séminaire répond au besoin de renforcement de capacité des membres de l’AP-COI dans le domaine de la diplomatie préventive afin qu’ils puissent contribuer à un mécanisme d’alerte et de promotion de la stabilité.

Une diplomatie parlementaire de prévention complémentaire à la diplomatie régalienne

Ces deux jours de séminaire ont permis essentiellement de :

  • Approfondir les concepts de diplomatie parlementaire, de prévention et de médiation de conflits ;
  • Présenter les méthodes, techniques et outils de prévention et de médiation de conflits notamment les modes de prévention des crises, les mécanismes d’alerte précoce mis en place par le Système des Nations Unies ;
  • Définir le rôle des parlementaires, des réseaux parlementaires dans la prévention, médiation et résolution des conflits.

Les échanges ont mis en exergue l’importance d’inclure les parlements dans les actions de médiations menées par l’exécutif eu égard à leur légitimité démocratique, leur composition plurielle, leur nature.

Vous vous rappellerez qu’à l’ouverture de la conférence des présidents des Assemblées nationales en mai dernier aux Seychelles, je vous invitais à réfléchir au concept de « diplomatie parlementaire » afin de lui donner le sens, le corps et le mouvement […]En effet, la diplomatie, comme fonction régalienne de l’Etat, est l’apanage de l’exécutif mais nous avons convenu que les parlementaires peuvent aussi être des acteurs de l’action extérieure, au-delà des groupes d’amitié ou des activités des organisations qui fédèrent les parlements comme l’Union interparlementaire ou l’Assemblée panafricaine.

Prof. Vêlayoudom Marimoutou, Secrétaire général de la COI

Poursuivre les efforts de renforcement des capacités de l’AP-COI

A l’issue du séminaire, les échanges entre les participants ont mis en lumière la nécessité de :

  • Formation en médiation pour mieux outiller les parlementaires
  • Plaidoyer des parlements vers les gouvernements pour les associer systématiquement dans les médiations
  • Valorisation des engagements de l’AP-COI auprès des instances régionales, continentales, internationales, institutionnalisées par la Déclaration commune.

Madagascar

Présidente de l'Assemblée nationale de Madagascar

Déclaration de Hon. Christine Razanamahasoa

Parmi les points positifs de cette formation, nous retenons particulièrement la complémentarité à l’exécutif du parlement. Nous espérons pouvoir appliquer avec efficacité les acquis au pays.

Union des Comores

Vice-présidente de l'Assemblée de l'Union des Comores

Déclaration de Hon. Hayda Nourdine Sidi

Nous avons besoin de ces rencontres car l’Union des Comores aura les élections prochainement. Les échanges et acquis de cette formation nous permettront de mieux évoluer dans notre pays.

Seychelles

Député de l’Assemblée nationale (Représentant de la Commission des Affaires Etrangères)

Déclaration de Hon. Philip Monthy

Cette formation s’est singularisée par l’application à travers des cas concrets. Les Seychelles restent engagées à l’AP-COI et à défendre les problématiques de nos pays auprès d’autres instances.

Maurice

Député - Assemblée nationale de Maurice

Déclaration de Hon. Mohamad Salim Abbas Mamode

Cette formation est très intéressante, en parallèle à ce séminaire j’ai déjà pu appliquer les acquis auprès de ma circonscription.