Connectivité aérienne: le statu quo n’est pas une option

Les ailes de l’Indianocéanie s’inscrivent dans le droit fil de l’ambitieuse conférence sur les enjeux de la desserte aérienne régionale organisée à Maurice, les 2 et 3 mai 2013, par la Commission de l’océan Indien (COI) avec le soutien de l’Union européenne. Avec ce plaidoyer, la COI apporte sa pierre au débat qui mobilise à la fois les États, les bailleurs et les forces économiques de l’Indianocéanie au service d’une réelle intégration de la région.

La participation active de plus de 80 représentants de l’aviation civile, du transport aérien, du tourisme, des industries d’exportation, des organisations internationales et partenaires de développement – l’Union européenne, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale du tourisme, l’Agence française de développement, l’Association internationale du transport aérien, entre autres, témoigne de la pertinence de l’événement, de l’intérêt que suscite cette problématique et plus encore de la nécessité de revoir le modèle de transport aérien régional.

Pour la COI, la connectivité, qu’elle soit aérienne, maritime ou numérique, est une priorité. Sur le plan de la desserte aérienne, il s’agit d’une réflexion d’autant plus structurante que le tourisme est l’un de nos piliers économiques et cette industrie, comme chacun le sait, est largement tributaire du transport aérien.

Les participants à la conférence de la COI ont été unanimes: le statu quo n’est pas une option !